Feu vert pour l’Angleterre
Ko Hartog Verkeerstechniek élabore des solutions personnalisées à l’aide de composants standards
Lorsqu’il s’agit de développer et de construire des installations de contrôle du trafic (VRI), Ko Hartog Verkeerstechniek est bien connue du directeur général des travaux publics et de la gestion de l’eau ainsi que des autorités municipales et provinciales en charge des autoroutes aux Pays-Bas. Depuis de nombreuses années maintenant, les entreprises en Angleterre ont également trouvé la route menant à Heerhugowaard. Ce qui a commencé comme un test est devenu un énorme succès et itsme a été impliquée dès le début.
Les Pays-Bas sont le leader européen en matière de flux optimal du trafic ; à l’aide de capteurs, le feu vert s’adapte en fonction de la circulation. Ko Hartog Verkeerstechniek utilise ce processus depuis des années dans ses produits destinés aux routes publiques. C’est exactement ce qui a attiré l’attention d’une entreprise britannique, a déclaré Edwin Henning, directeur technique chez Ko Hartog Verkeerstechniek.
« Ils voulaient un système mobile auquel ils pourraient connecter sans fil un total de seize lampes - feux de signalisation - pour gérer temporairement la totalité d’un carrefour. Ce n’est pas autorisé dans l’Union européenne, aux Pays-Bas nous ne connaissons que l’arrangement alterné. Ce système s’assure que le trafic peut traverser la même voie en toute sécurité dans les deux directions. Ils étaient à la recherche d’une entreprise créative pour développer et construire une telle solution, basée sur notre système qui garantit un feu vert optimal. En même temps, elle devait également être en conformité avec Topas, la norme de l’industrie britannique en matière de systèmes de contrôle du trafic ».
Retour aux bases
Pour Ko Hartog Verkeerstechniek, il n’était pas question de passer à côté d’un tel défi technique. Et pour un défi cela en était un. Par exemple, les VRI mobiles ne pouvaient être que partiellement testés à Heerhugowaard. En Angleterre, on utilise plus de signaux radio puissants qu’aux Pays-Bas plus densément peuplés. De plus, différents types de perturbation se produisent dans les deux pays, raison pour laquelle un certain nombre d’emplacements de test sont construits sur le site.
Mais tout d’abord nous devions poser les fondations, a déclaré Edwin. « Nous utilisons la technologie Mitsubishi PLC dans nos appareils fixes depuis 1983, donc nous voulions aussi cette marque pour ce système. Toutefois, nous recherchions un PLC pouvant traiter beaucoup plus de fonctionnalités ». Il a contacté itsme avec cette question.
Edwin à propos de cette coopération : « Nous avons principalement utilisé des composants standards que nous pouvons théoriquement commander partout. Nous les avons intégrés dans notre logiciel et notre matériel pour créer des solutions personnalisées. Nous avons parfois raté la connexion avec ces composants : qu’est-ce qui convient le mieux à nos applications spécifiques ? Cependant, comme nos solutions nécessitent des connaissances approfondies, nous avons parfois des questions simples en apparence auxquelles les fournisseurs ont du mal à répondre. C’est pourquoi nous ne sommes pas à quelques centimes près. Nous avons besoin de spécialistes techniques ».
En matière d’IHM, le client final avait une condition claire : même si la technologie était entièrement nouvelle à l’intérieur, l’exécution avec les boutons poussoirs à l’ancienne devait rester exactement la même. Étant donné qu’il s’agissait d’une solution spécifique au client avec l’IHM fonctionnant sur Modbus, Arjen Schutte, ingénieur application chez itsme, a mis Edwin en contact avec Protonic, une entreprise spécialisée dans ce domaine.
« Nous avons parfois des questions simples en apparence auxquelles les fournisseurs ont du mal à répondre »
Dans le même temps, la quête pour le PLC parfait commençait. Arjen explique comment cela a conduit au Mitsubishi IQ-F FX5UC. « Ce PLC est très compact, et en même temps l’un des plus rapides et puissants disponibles. C’est nécessaire, car la communication est essentielle, particulièrement dans les situations de trafic. Vous devez absolument éviter d’avoir deux feux de circulation qui passent au vert en même temps. C’est également impossible avec cette marque, car en cas de panne, un signal est envoyé : les feux passent en jaune ambre clignotant ». En soi la programmation est également simple. « Vous insérez une carte SD, le CPU copie le programme et le place dans sa propre mémoire. Cela permet de gagner beaucoup de temps, n’importe qui sans connaissance particulière peut le faire, c’est infaillible. Et si un nouveau PLC est lancé dans dix ans, vous pouvez facilement migrer le programme de l’ancien PLC ».
Il a tout coordonné avec Joop de Haan, spécialiste technique chez Ko Hartog Verkeerstechniek, et le concepteur de ce système, qui s’est également occupé de la programmation et de la partie radio des VRI. Edwin a vu le fait qu’ils étaient régulièrement en contact pour discuter des enjeux ou discuter des nouveaux développements comme un avantage : « Les collaborateurs d’itsme sont toujours les bienvenus pour un café. Nous sommes très sélectifs avec nos autres fournisseurs, car de telles visites peuvent également nous déranger. Nous avons remarqué qu’il y avait parfois de très petites questions avec nos techniciens qui pouvaient être suivies rapidement au cours d’une telle visite. Lors de l’une de ces visites, Arjen a découvert qu’un module de communication pouvait être supprimé. Il a ensuite discuté de cela avec Joop, ce qui a permis d’économiser 80 euros par PLC ».
Agir comme un tampon
Ce qui a commencé par un défi de savoir s’il était possible de le faire ou non, s’est révélé être un tel succès que maintenant la question est principalement comment le rendre aussi efficace que possible. Afin de garantir une livraison rapide, itsme a les articles pour les systèmes de trafic spécialement pour Ko Hartog Verkeerstechniek en stock. Danny van Leeuwen, responsable de branche chez itsme, explique qu’ils garantissent un stock de 500 articles. « Alors que la durée de livraison standard est de cinq semaines, nous livrons directement depuis le stock. Si nous atteignons un certain niveau minimum, nous informerons Ko Hartog Verkeerstechniek et passerons une nouvelle commande en consultation avec eux. De cette manière, nous avons toujours les marchandises demandées au bon moment et nous surveillons le niveau de l’inventaire pour eux ».
« C’est pourquoi nous ne sommes pas à quelques centimes près. Nous avons besoin de spécialistes techniques »
Le futur s’annonce radieux pour Ko Hartog Verkeerstechniek, probablement à l’étranger, a déclaré Martijn Verkade, directeur commercial. « Après avoir déployé notre système initial, nous avons reçu une commande pour 1 000 articles. Après les expériences initiales, nous continuons de développer le produit dans plusieurs versions de logiciel. Nous rencontrons nos clients britanniques tous les ans. C’est intéressant de voir que certaines choses que nous considérons comme tout à fait normales aux Pays-Bas sont vues comme des développements majeurs en Angleterre. Cette mise en œuvre avance à petits pas, mais nous sommes du bon côté de la ligne. Cette année nous visons un volume de ventes de 3 000 ». 
Vert. À tous les niveaux
Ko Hartog Verkeerstechniek est présente depuis 1928 et se compose d’une équipe de vingt employés qui sont des spécialistes dans le développement, la production et la vente de systèmes de trafic. Ils répondent à des exigences de qualité strictes pour garantir la sécurité des routes. L’innovation continue joue un rôle important au sein de l’entreprise. L’un de ces développements concerne l’I-VRI, un système de contrôle du trafic qui se connecte avec les véhicules pour optimiser davantage le flux de trafic. Entre autres choses, cela a un effet favorable sur les émissions de carburants fossiles, ce qui réduit l’impact sur l’environnement.