La pénurie de composants renforce le lien entre itsme et Rensen

Les climatiseurs sont en forte demande, comme on le constate chaque jour chez Rensen, spécialiste des techniques de mesure et de contrôle pour l’automatisation des bâtiments. Malgré les hausses de prix constantes, les ventes et l’exécution sont sous pression. La pénurie de composants qui est apparue l’année dernière ne fait qu’augmenter le défi de terminer les projets dans les délais. itsme a aidé en surveillant les délais de livraison dès le début d’un projet, en trouvant des alternatives si nécessaire et en optimisant la gestion des stocks. « Je suis ici presque chaque semaine maintenant ».
 

Rensen (75 employés), dont le siège se trouve à Uden et ayant des succursales à Kerkrade et Lelystad, fabrique des systèmes de climatisation pour les bureaux, les écoles, les hôpitaux, etc. En tant que spécialiste des techniques de mesure et de contrôle, « la plus grande entreprise de contrôle indépendante des Pays-Bas », Rensen fournit des armoires de contrôle pour les installations climatiques aux utilisateurs finaux et aux installateurs. L’ordinateur de climatisation provient de Priva ou de Siemens, tandis que Rensen s’adresse à itsme pour tous les autres matériaux et composants depuis de nombreuses années. 
 

Gestion des stocks

La relation avec itsme a toujours été forte, explique Ruud Cuppé, directeur commercial et copropriétaire de Rensen. « En fin de compte, les gens font des affaires avec des gens ; les choses se passent très bien avec Gé (Driessen, représentant commercial chez itsme, ndlr.) et il s’assied souvent avec nous pour aborder les problèmes de livraison ». Cuppé fait ici référence à la pénurie mondiale de composants qui tient l’industrie en haleine depuis l’année dernière. Pour son entreprise, cela signifie que chaque projet est un peu un casse-tête, car elle continue à être occupée malgré les hausses de prix constantes. « Je m’attendais à ce que cela ralentisse les ventes et que les projets de construction n’avancent pas, mais c’est étrange comme les demandes continuent d’affluer. Et cela n’a rien à voir avec la transition énergétique. Les nouvelles installations sont construites sans chaudière, mais pour les installations existantes, il y a peu de projets de conversion en pompe à chaleur. Nous constatons surtout qu’une attention croissante est accordée à un climat agréable pour les espaces de travail ». Driessen : « Nous nous attendions également à un changement au niveau des demandes et des prises de commande en raison de ces hausses de prix, mais jusqu’à présent, nous ne l’avons pas encore constaté ».

« Si nécessaire, nous passerons à un autre fabricant ; nous avons cessé de nous attacher à certaines marques »

En ce qui concerne la pénurie de composants, Driessen espère que les problèmes seront résolus d’ici le milieu de l’année prochaine. D’ici là, Rensen et itsme continueront à collaborer de manière intensive, indique Cuppé. « Si un composant n’est pas en stock, Gé cherchera une alternative. Si nécessaire, nous passerons à un autre fabricant ; nous avons cessé de nous attacher à certaines marques. Si nécessaire, nous envisagerons également une solution complètement différente, qui pourrait nécessiter une structure différente pour l’armoire, par exemple. C’est là que Gé trouve des idées ». Modestement, Driessen ajoute, « chez itsme, j’ai une équipe de personnes qui me soutiennent ».
 

Proactif

Rensen et itsme ont également ajusté la gestion des stocks, en étendant le système à deux bacs. Celui-ci est principalement utilisé pour le stock « courant » de composants à faible valeur d’achat, tels que les serre-joints, les écrous de raccordement, les plateaux de fils et les fils. Cuppé : « Avant, un serre-joints de 23 cents se trouvait dans l’entrepôt et l’employé de l’entrepôt devait le remettre, mais maintenant le mécanicien peut l’apporter directement sur le lieu de travail. Cela permet d’économiser énormément de temps et de coûts ». Lorsqu’un bac est utilisé, l’autre bac est réapprovisionné. Driessen : « Nous pouvons analyser et réapprovisionner le stock chaque semaine, ainsi Rensen possède en permanence un stock suffisant pour sa production. Nous l’évaluons au moins une fois par an, et plus souvent pendant cette période. Si les stocks s’épuisent, cela est souvent signalé par les personnes sur le lieu de travail. Nous procédons ensuite à des ajustements concernant les niveaux de stocks dans l’intervalle ».

« Clients, faites-nous parvenir ces plans, pour que nous puissions commander le matériel »

De plus, itsme s’est attaquée de manière proactive aux goulets d’étranglement, poursuit Driessen. « Par exemple, le fournisseur Hager a signalé très tôt une augmentation des délais de livraison pour les gouttières de câblage. Nous les fournissons dans différentes tailles. Avec Hager, nous avons identifié les besoins de Rensen et nous avons étendu l’inventaire géré par leur vendeur pour les ventes rapides. Grâce à la mise en place proactive de Hager, nous avons pu constituer un stock de sécurité supplémentaire chez Rensen. Je fais ce type d’inventaire pour plusieurs produits afin de maintenir les délais d’exécution souhaités, dans la mesure du possible. Si nécessaire, nous nous approvisionnerons ailleurs là où il y a encore du stock ».

Toutefois, itsme n’est parfois pas en mesure d’échapper aux retards de livraison pour Rensen, admet Driessen. « Parfois, nous devons modifier le calendrier en concertation avec leurs chefs de projet, car certains articles ne peuvent tout simplement pas être organisés à temps ». Cependant, grâce à la coopération intense, Rensen ne rencontre aucune difficulté en raison de retard de livraison, rapporte Cuppé. « Dans le secteur de la construction, les autres parties ont des problèmes plus importants avec l’approvisionnement en matériel que nous en avons. itsme peut conserver une longueur d’avance, car elle livre plus rapidement que les autres entreprises ». 
 

Contact intense presque chaque semaine

Cela nécessite beaucoup d’effort et de coordination, soupire Driessen. « Tant pour Rensen que pour nous, garder une vue d’ensemble demande beaucoup d’énergie. Nous étions habitués à ce que tout soit sur les étagères ou à ce que tout arrive en moins d’une semaine ; maintenant tout doit être surveillé ». Cuppé : « C’est pourquoi nous conseillons à nos clients de précommander lorsqu’ils le peuvent. Bien entendu, cela n’est pas possible pour tous les composants qui exigent d’abord un dessin, mais dans ce cas, nous leur disons « faites-nous parvenir vos plans, pour que nous puissions commander le matériel ».

Tant que la pénurie de composants et les longs délais de livraison sont au centre de l’attention, les ambitions visant à rationaliser davantage l’approvisionnement ont été reléguées au second plan, rapporte Cuppé. « Il y a quelques années, nous avions conjointement élaboré un plan pour qu’itsme livre les kits complets pour chaque projet. Cela pourrait représenter un gain de temps considérable, car nos techniciens n’auraient plus eu à rassembler les pièces pour un projet dans l’entrepôt ». Driessen : « En cette période de pénurie, cela ne ferait que ralentir le travail et causer des problèmes. Rensen dispose maintenant d’une protection avec le système des deux bacs et d’un stock de sécurité supplémentaire, ce qui permet d’aller beaucoup plus vite ». Tout cela exige maintenant toute l’attention des deux parties. Malgré le coronavirus, l’année dernière, les contacts n’ont fait que s’intensifier, indique Driessen. « Notre collaboration est de plus en plus étendue. J’ai désormais des contacts avec beaucoup plus de personnes chez Rensen. Leurs ingénieurs et chefs de projet savent de mieux en mieux comment me joindre en cas de problèmes de livraison. Je suis ici presque chaque semaine maintenant ».

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